RÉSIDENCES ACACIAS, CÈDRE ET HÊTRE
QUARTIER DES JARDINS DE LA PÂLA

LOGEMENTS LOCATIFS, LOCATION-VENTE ET ACTIVITÉS

Dans la deuxième ville du canton de Fribourg, à Bulle, le projet de reconversion urbain de l’ancien Arsenal militaire de 6,5 hectares a permis au nouveau quartier des Jardins de la Pâla d’être une zone de centralité à part entière. Tandis que trois bâtiments existants ont été réaménagés en logements et en commerces, neuf nouveaux bâtiments ont été construits dans cet écrin de verdure gruyérien.

LES RÉSIDENCES: ACACIAS, CÈDRE ET HÊTRE

BULLE, FRIBOURG

INTÉGRATION URBANISTIQUE ET ARCHITECTURALE

La partie Sud des Jardins de la Pâla se caractérise par son urbanité prononcée et sa position privilégiée le long de la rue de Vevey. Les bâtiments Acacias, Cèdre et Hêtre se veulent être une porte d’entrée pour l’arsenal reconverti, un signal qui attire et invite à la déambulation au travers des jardins. Ce passage se traduit par une trouée minérale depuis la rue jusqu’au cœur du quartier et les bâtiments s’animent autour d’activités en rez-de-chaussée qui les dynamisent.

En suivant le rythme de la rue, les bâtiments s’intègrent de manière contemporaine à un ensemble bâti existant marqué par son époque. On peut lire trois volumes forts et colorés posés sur des socles sombres qui font liaison avec la ville.

A l’intérieur des édifices comme à l’extérieur, la signalétique s’intègre avec discrétion et met en valeur le quartier. Elle comporte des éléments de végétation et de couleurs qui crée une harmonie et facilite le repérage sur site.

Ces trois édifices, situés à égale distance les uns des autres ainsi que des bâtiments attenants jouent sur des concepts de décalage. Un recentrage vers l’Est équilibre les volumes bâtis puis des biais sont réalisés afin de diminuer les vis-à-vis et d’offrir aux occupants, différentes vues. Le projet optimise l’espace et autorise une densité importante qui respecte son environnement immédiat. L’enjeu est d’allier une certaine densité à une qualité de vie.

QUALITÉ DES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS

Le paysage perceptible depuis le site influe de manière importante et sensible sur le concept paysager. Le parc s’inscrit dans cette interface ville-campagne et unifie les constructions et affectations. La diversité des promenades et des cheminements réservés aux piétons et aux vélos garantit la perméabilité du système par un raccordement aux rues et aux quartiers existants. Le modelage du terrain permet la plantation arborée tout en se référant au paysage environnant, y compris pour les zones sur dalles.

Sur l’ensemble du parc, les arbres et arbustes à fleurs sont indigènes et illustrent la diversité écologique et poétique des espaces. Des noues captent et retiennent les excès d’eau de ruissellement dans le parc. Elles favorisent également l’implantation sur dalle d’une végétation structurante, à l’image de celle du reste du parc.

Un réseau de mobilité douce est développé au cœur de ce quartier, les véhicules motorisés sont maintenus en périphérie du site pour préserver la tranquillité et la sécurité des résidents. Le parking souterrain de 272 places permet aux usagers un accès direct aux logements et aux activités des édifices avoisinants. Une piste cyclable parcoure l’ensemble du projet et est reliée la voie verte qui permet d’accéder au centre-ville de Bulle, incitant les habitants à la mobilité douce.

QUALITÉ DU PROGRAMME ET MIXITÉ

Le quartier des Jardins de la Pâla propose une mixité des fonctions résidentielles, d’activités et de commerces. Cette mixité des fonctions garantit un brassage social et une forte interaction entre les résidents. L’équilibre du ratio emploi/logements répond ainsi aux besoins de la ville de Bulle tout en proposant un quartier vivant aux différentes heures de la journée. La construction d’un hôtel de 120 chambres est prévue et un projet de reconversion de la Halle Landi est en cours, monument construit pour l’Exposition Nationale de 1939 qui jouxte le projet au nord avec une affectation commerciale.

Les logements des édifices Cèdre et Hêtre sont du locatif. Le bâtiment Acacias, lui, est en location-vente. Les 152 appartements des bâtiments Acacias, Cèdre et Hêtre comportent des logements de 1,5 à 3,5 pièces, pour une surface par bâtiment entre 4’290 m2 et 5’550 m2.

Au niveau des commerces du rez-de-chaussée, un bureau de Poste a ouvert dans le bâtiment Acacias, tandis qu’un showroom de matériaux d’intérieur et la succursale du pilote du quartier ouvrira également ses portes d’ici la fin de l’année. Pour le plus grand plaisir des habitants, un commerce de proximité a ouvert ses portes dans le bâtiment Cèdre.

Situés tout autour des 3 émergences, trois bâtiments historiques ont eux aussi été repensés en appartements PPE, ce qui permet d’assurer la mixité sociale souhaitée par le Maître d’ouvrage sur site.

COMMERCIALISATION ET VALEUR D’USAGE

Sur les neuf nouveaux bâtiments du quartier, quatre sont du locatif, quatre de la PPE et un est en location-vente afin de proposer l’accès à la propriété aux personnes qui souhaitent devenir propriétaire sans contrainte financière.

Le taux de remplissage des appartements locatifs a été de 100% en trois mois, un réel succès.

Une seule surface commerciale reste vacante dans le bâtiment Hêtre, un acquéreur est cependant pressenti.

COMPLEXITÉ DU DÉVELOPPEMENT DU PROJET ET DÉMARCHES ENTREPRISES

Un premier projet avait été élaboré par l’ancien promoteur entre 2010 et 2014 et a été abandonné faute de moyens.

Lors du rachat du site en 2014, le nouveau Maître d’Ouvrage et les autorités locales se sont concertés avant d’entamer un travail important d’images tests en 2015 pour redonner une identité de quartier à cette zone. Le plan d’affectation du sol a été modifié en conséquence, ce qui a permis de redéfinir les morphologies bâties et les connexions urbaines.

La reconversion de ce site militaire très minéral en un écrin de verdure a demandé d’importantes réflexions sur l’intégration des bâtiments.

INNOVATIONS ET QUALITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE

Le concept énergétique est innovant et unique en son genre dans le canton de Fribourg. Le système de production de chaleur et de rafraichissement passif se fait à partir de l’utilisation de l’eau de la nappe phréatique comme source d’énergie primaire avec des pompes à chaleur décentralisées. Le concept consiste à pomper de l’eau entre 8 et 12° dans la nappe puis par un échangeur de chaleur, alimenter un réseau «froid» (environ 8-9°) qui porte ensuite l’énergie dans chaque bâtiment dans lesquels des pompes à chaleur permettent de produire les besoins pour le chauffage (35 à 40°) et l’ECS (60°).

Tous les appartements sont dotés du système intelligent eSMART LITE, qui permet aux habitants de réguler la consommation d’énergie et de chauffage. Les bâtiments ont le standard énergétique Minergie.

ANNÉE


2017-2019 : Conception

Affectation

Logements | Commerces | Administratif

Surfaces (SBP)

23’800 m2

CONSTRUCTEUR

Autres projets

En pilotage de projets immobiliers